Delragone Soldat de l'Empire
Nombre de messages : 2188 Age : 30 Race : elfe-mage noire/fauconniere Armes : un bâton de mage en or blanc parcourut de gravures, un arc chanté et melangé à la magie obscure, une épée à la lame couleur des ténèbres, une dague en griffe de dragon Date d'inscription : 01/09/2006
Feuille de personnage Song thème: Relation(s): Ma jumelle Laya dans le meilleur comme dans le pire, ma soeur d’arme Findel que je retrouve avec son namoureux Silvius le coureur de jupon, le jumeau de Nicholas, Deranos mon andouille de frère, Nicholas Benvenuto l'assassin le plus fou et le Dom Juam, Osth mon papou d'amour, Nienna Telnurya uqui risque de se fare agresser par Nicholas
| Sujet: Les chasseurs d'un temps oublié (Pv Ghirstot...) 2012-08-29, 12:35 | |
| Delragone était restée plusieurs années dans une contrée éloignée, vivant de chasse, de pêche et de cueillette. Une vie autrefois oubliée, celle qui se rapprochait le plus de sa nature elfique. Elle était revenu aux méthodes traditionnelles sans son épée, sans arc, ni dague, aucune arme, juste son corps et la nature durant de longues heures à traquer ces animaux, à comprendre dans quel équilibre elle se trouvait : vie et mort, paix et guerre, sauvagerie et sagesse. L'Elfe Noire méditait, entre coupant sa folie sanglante d'âme carnassière pour unir son esprit aux êtres vivant, communiant avec la terre dans ces rares moments de paix intérieure. Cette vie ancienne lui rappela des souvenirs, ces entrainements dans l'école elfique, les rencontres avec les autres enfant, le lien de la nature, la force de la terre, son père, sa mère et parfois l'image fugace de son frère, ombre ténébreuse ayant disparue, ne laissant pas plus de traces qu'un souffle, à l'image de sa cruelle soeur. Une étrange parenté, une ressemblance dans leur sombre parenté aux origines pourtant heureuse.
Delragone ainsi ce nommait cet étrange personnage, l'Elfe de l'Empire ainsi se surnommait elle grâce à ces longs siècles de servitudes, ainsi que ces ennemis la connaissaient... Cette femme si sure, était déchirée jusque dans les tréfonds de son âmes sombre, entre deux patries que tout opposaient, entre celle qu'elle avait été et celle qu'elle était désormais. C'était une souffrance considérable, loin des douleurs physiques, un mal nécessaire pour avancer. Les choix de cette ampleur impliquaient souvent des modifications pour le meilleur comme le pire dans le mental de m'individu, influençant plus rarement le corps, récipient de chair de sa vie terreste. Malgré cela, son être physique aussi c'était retrouvé modifié par cet nouvelle vie, son corps c'était affiné sans pour autant abimé la musculature et sa peau d'un gris argenté avait gagné en pigmentation, renforçant cette impression de froide de metal organique, ses ongles ressemblaient désormais à des griffes aussi noires que la nuit. Mais les détails qui frappaient le plus dans cette modification complète état le visage: ses yeux avaient la formes en amandes des gros félins, la pupille fendue et cette fameuse couleur albinos si caractéristique des Drow, sa bouche charnue cachait en dessous des canines pointues à la blancheur de l'émail, son nez fin rappelait celui des chats et ces pommettes s'était creusées accentuant son côtés animal.
La Drow avait refait corps avec Mère Nature, merveilleuse création qu'elle avait tant renié au départ, ce radical changement lui plaisait, la soulignait de manière précise dans son état actuel. L'Elfe de l'Empire savait que maintenant elle pouvait revenir dans ce monde de sang, de violence, de morts, qui était le sien. Prête à affronter les dangers qui l'entouraient, brigands, mercenaires, ennemis de l'Empire. La tête haute et le port fière cette dangereuse femme était revenue chez les Empiriens, réclamant la place qui lui était du au grand jour, la nuit elle jouait les assassins pour son compte, pour assouvir ses pulsions bestiales.
Malgré ces trois cents ans d'existence ici bas, de massacre unilatéral et de torture répétitive, elle conservait toujours en elle cette amertume permanente : son si cher père qui l'avait laissé à moitié morte dans cette plaine, au lieue de l'achevée à cause de la magie noire qui la rongeait comme un poison, pour sa trahison envers le peuple elfique et ces valeurs. Pourquoi cette hésitation ? Pourquoi ce geste retenu face à la créature qu'il allait laisser partir. Dans son enfance Delragone avait connu des sortilèges inavouables grâce à son Maître sorcier, elle s'était endurcit sous la coupelle de l'Empereur de ce monde. Mais en contre partie de cette puissance enivrante elle avait perdu ses amis, et peut être l'unique chose qui pouvait faire naitre un soupçon de regrets : son frère. Durant ces années obscures, la Drow avait occulté son passé pour ne penser à une seule chose le carnage, la torture, la recherche de puissance pour oublier, pour s'abandonner, pour détruire la race elfique, sa propre espèce. Même si l'Empire était devenu sa nouvelle famille dans ces sombres années, tout était si éphémère, chacun la respectait pour sa puissance, sa violence, son sadisme non feins. Peu d'hommes humains ou même d'une autre espèce l'avaient approchés tant son aura meurtrière les figeaient, d'où l'omniprésence de ce surnom si simple porteur d'un message de mort «Delragone, l'Elfe de l'Empire». Galbatorix avait acquis une guerrière et magicienne redoutable contre ses ennemis jurés, dévouée corps et âme à son maitre éternelle, une bête ne doutant pas un instant sur l'homme qui tenait son destin entre ces mains. Cependant personne n'aurait pu prédire qu'un jour elle se lierait d'amitié avec des êtres humains, aimerait un Dragonnier qui mourait, des amis qui disparaîtraient les uns après les autres... De guerre lasse, elle était partie, consciente que dans l'état actuel des choses le monde la submergerait, indomptable. La jeune femme se devait de changer pour ne pas être détruite, c'est alors qu'elle s'enfuit en pleine nuit, avec son faucon Mort par dessus son épaule, une unique larme en guise d'adieu.
Et désormais elle était là, dans la crête perché sur un rocher, ces yeux albinos détaillaient le paysage avec nostalgie. Presque comme autrefois, une impression de déjà vu lui collait à la peau, comme si le passé allait se répéter. Ici aucun être ne pouvait l'atteindre, elle voyait, sentait, observait, à l'affut du moindre signe suspect. C'était son terrain de jeu, son domaine de prédilection, c'était ici quelle tirait le pleins potentielle de ces capacités physique et magique. Un fauve imprévisible parmi les bêtes, un chasseur de retour pour son Empire, son roi et ses ennemis. Ceux qui avaient conservés le souvenir de cette drow sanguinaire allait trembler, meurtres, espionnages, tortures, des occupations qui l'amusaient, la délectait au plus au point allaient reprendre sans tarder.
Mais avant... Delragone allait faire une promenade pour saluer quelques anciens amis, annoncer à sa manière sa venue et faire enfler la nouvelle de son retour... Un rire sadique comme un grondement s'échappa de ces lèvres, des éclats de joies pouvant rappeler les ricanements d'un fou... Mais, n'était elle pas dépourvue de conscience, de morale ? Vêtue de son armure légère en cuire, celle qui attirait les hommes dans ces griffes pour mieux les faire parler, celle qui mettait en valeur ces courbes, son corps, la rendant désirable pour tout ceux qui ne la connaissait pas, ignorait ses sombres desseins. Et armée comme à son habitude, son arc protégé dans la cache de son carquois, son épée à la lame couleur de ténèbres reposant contre son flan gauche gauche, son bâton de mage en main, l'aidant à marcher au travers des branchages. Une longue toge noire avec capuche rabattue sur son son visage au combien trop identifiable à son goût.
-Voilà la rançon de ma réputation. Murmura t'elle, un brin amusé. Que demandez de plus ?
La jeune femme descendait de manière souple entre les rochers, faisant rouler les muscles sous sa peau, son souffle s’accélérant au grès des efforts, les effluves de la forêt lui parvenaient à chaque inspiration, humidité, bois mort, l'humus. D'un coup de talon elle enjamba un tronc étendu sur le sol, débouchant après quelques enjambées sur un chemin... Peut être pourrait elle emprunter u cheval à un passant. Il lui fallait se montrer patiente lorsqu'elle optait pour ce moyen de transport, un jour prochain il lui faudrait acheter une monture robuste à la robe sombre. Un destrier ne craignant ni le feu, ni les flèches, ni la magie... Réprimant un soupir face à l’absence de cavaliers l'elfe noire débuta sa marche, ces sens en éveil, son esprit balayant son chemin. D'un battement d'aile son faucon volait plusieurs mètres au dessus d'elle la rejoignant malgré son absence d'ordre. Il était son gardien silencieux, son fidèle compagnon, de temps à autre il sifflait, un long cri perçant comme un appel. Mais elle ne pouvait pas lui permettre de la rejoindre, pas maintenant. Normalement ce chemin était beaucoup plus fréquenté, que se passait il pour être déserté ainsi ?
- Spoiler:
J'ai un peu feignassé vers la fin bouges toi les fesses feignasse !!!
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