Nicholas Benvenuto
Nombre de messages : 85 Ville : Humain Date d'inscription : 21/03/2009
Feuille de personnage Song thème: Haggard - Hijo de la Luna Relation(s):
| Sujet: Présentation de Nicholas Benvenuto 2011-03-01, 12:29 | |
| NOM PRÉNOM
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NOM : Benvenuto
PRENOM : Nicholas
SURNOM(S) : Le chuchoteur ou Mascarilla
GROUPE : Neutre
LIEU DE NAISSANCE :
ÂGE : 26 ans
SITUATION FAMILIALE : Riche, le père de Nicholas est banquier au Surda et a amasser une belle fortune que le fils dépense très bien.
ARMÉE : Aucune
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Me and Myslef Caractère : En deux mots, Nicholas est quelqu’un de détestable et de truculent. Ce jeune homme est né dans le luxe et une certaine opulence, mais son père a toujours fait en sorte que son fils reste humble… tant bien que mal. On peut dire que c’est un garçon à l’esprit vif, intelligent, éduqué, poli, respectueux, au sens de l’honneur et du devoir infaillible mais également un inconditionnel de la gente féminine, ce qui lui a valu plusieurs ennuis (Un père disant bonne nuit à sa fille et qui la découvre entre les bras d’un galant le lendemain matin laisse facilement imaginer l’envie meurtrière que celui-ci peut ressentir, surtout si son épée n’est pas loin et que le corniaud essaye d’enfiler son pantalon tant bien que mal avec un immense sourire aux lèvres) . Enfin, s’il n’était que peloteur avisé, cela aurait pu aller, mais il faut rajouter au tableau de la galanterie des mots, la galanterie… des poings, coups de pieds, german souplex et autre utilisation peut civiliser de son corps ou de celui de son/ses "interlocuteur/s ". Et oui, Nicholas Benvenuto a le sang chaud (autant pour ses conquêtes que pour ses détracteurs ou autres emmerdeurs de passage), c’est un être facilement irritable et à la fierté mauvaise, quiconque lui marchant dessus ce faisait inévitablement et inexorablement botter le cul à grand coup de grève (Pièce d'armure de fer couvrant le bas de la jambe) qu’il soit roi, mage ou pécore. Heureusement pour lui, il est loin d’être un idiot et il sait la fermer et rebrousser chemin lorsqu’il le faut. Même si Nicholas a un train de vie ce rapprochant plus de l’aristocratie que du tiers-peuple, le jeune homme préférait fréquenter les bars louches, les tanières frivoles et autres enfants des rues que les aristos dégoulinant de fric, salon thé et autre milieu richement fréquenté. Car malgré une vie luxueuse, les orgueilleux (même s’il en était un beau), bonimenteurs et autre lèche-cul lui donnait des crises d’urticaires virulentes ; il préférait donc le petit peuple à la sincérité plus agréable et à la compagnie moins pesante.
Physique : Nicholas n’a pas un physique exceptionnelle quoique plutôt séduisant même cela tient plus de sa manière d’être que sur le plan physique. Il mesure 1m75, a un corps plutôt svelte avec une musculature fine mais bien dessiné. Le jeune homme possède un visage plutôt ovale, des cheveux bruns mi-long attaché sur la nuque par un lacet rouge, des yeux d’un vert profond et une barbe en bouc avec la moustache coupée court. Son visage est également traversé par une fine cicatrice, commençant en dessous de sa narine droite et descendant jusqu’au milieu du menton. Son corps, quant à lui, est marqué par de nombreuses cicatrices dût à de nombreuses batailles qu’elles soient sous la forme de rixe de bars ou de bataille à sabre levé contre l’empire de Galbatorix. A part cela, Nicholas possède un tatouage sur l’annuaire gauche qu’il se fait faire après des évènements que je vous narrais plus loin, ce tatouage recouvre la première phalange, tel un anneau, il met d’ailleurs difficile de vous le décrire tant les dessins qui le compose sont complexes cependant, le symbole le plus important apparaît facilement sur le dos de la phalange, ce dessin est celui-ci :
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Ce symbole est l’emblème de la confrérie d’assassin que Nicholas a décidé de faire naître (cf histoire).
En ce qui concerne le plan vestimentaire, dans ses beaux jours ; et avant que Nicholas ne parte du Surda (précisions dans l’histoire) ; le jeune homme portait un pourpoint de cuir sur une chemise blanche, un pantalon en cuir et des chaussures solides. Avant de quitter le Surda, Nicholas commanda une armure très particulière à un de ses amis qui était un forgeron de génie, je m’en vais vous décrire cette armure de la manière la plus fidèle possible (cf Annexe 1). Tout d’abord, sous l’armure, Nicholas porte une chemise blanche à long col et aux manches bouffantes, agrémentées de lanières couleurs or et un pantalon en coton teinté en marron.,Ll’armure en elle-même ne ressemble pas à une armure de plate complète commune aux spadassins, c’est une armure qui ne contient que les parties les plus importantes permettant ainsi à son porteur une plus grande légèreté et une plus grande palette de mouvement. L’armure est donc composée d’un plastron muni d’épaulières, de deux grèves intégrées dans des bottes en cuirs, d’un brassard pour la main gauche et d’un gantelet pour la main droite. Le plastron est une œuvre d’art en elle-même alliant la précision d’un forgeron et le bon goût d’un couturier ; cette pièce d’armure associe des plaques de métal d’un noir ambré qui semble se chevaucher, du cuir épais particulièrement résistant pour sanglé ces dites-parties et des pièces d’un autre tissu faisant ressemblé l’armure à un long manteau, en dessous de la ceinture, le manteau se compose de trois couches, chacune d’elle était plus longues que la précédente et la dernière était segmentée, l’ensemble ressemblant ainsi à des ailes d’aigles. Le dos de la couche inférieure est également divisé par le milieu pour faciliter les mouvements et les déplacements acrobatiques. Sur l’épaule gauche, il porte une pièce d’armure doublée par un cuir noir qui sert à attacher la demi-cape qui lui recouvre généralement le bras gauche, cette cape a surtout un but tactique puisqu’elle empêche l’ennemi de voir ce qu’il peut traficoter avec sa main tel que caché une dague ou autre arme (les longues couches du manteau ont d’ailleurs le même effet puisque les vêtements amples évitent qu’un bretteur de haut niveau n’anticipe les attaques en voyant la posture des jambes). Autour de l’armure, Nicholas a enroulé une longue ceinture en soie rouge sur laquelle repose, attaché par deux sangles autour de la taille, le symbole de sa guilde. Le brassard qu’il porte à la main droite est en cuir, ornée par le même symbole (cf annexe 2), est complété par une des inventions de Nicholas, la lame cachée, c’est une lame, d’une vingtaine de centimètre, qui est rétractable grâce à un système de rouage actionné par le mouvement du petit doigt (cf annexe 3) ; ce gadget est également présent dans le gantelet. Enfin, point final de l’armure, les bottes. Les bottes de Nicholas montent jusqu’à ses genoux et une grève a été rajoutée par-dessus pour protéger le bas des jambes contre les assauts visant les pieds.
Annexe :
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Annexe1 Annexe 2 Annexe 3 Création de la lame caché.
Principales qualités & défauts : Nicholas a de nombreuses qualités compensées par des défauts assez déstabilisant. Commençons donc par ce dernier point. Le principal défaut du jeune homme est qu’il a facilement le mal de mer, du moins, sur une eau calme, il peut encore éviter de régurgiter son repas mais dès que la houle balance un peu, son estomac fait ce que lui aurait aimé faire… c’est-à-dire partir de cette galère, ce qui est un comble puisqu’il est né à Teirm et qu’il a pris le bateau dans sa tendre enfance pour rejoindre le Surda. Ensuite, comme vous avez pu le lire plus haut, Nicholas n’est pas un garçon sage et cède facilement à la colère même si depuis quelques mois, il essaye de se contrôler pour éviter qu’un pauvre malheureux se prenne tout dans la gueule mais ce n’est pas encore ça. Enfin, dernier défaut notable, Nicholas aime la gente féminine à en crever ce qui l’amène toujours dans des situations plus rocambolesque les unes que les autres et même si un jour il arrive à se caser… et bien espérons que la malheureuse ne sera pas jalouse. Bien, après ces jolis points négatifs, passons aux qualités. Nicholas est, par-dessus tout, un bretteur exceptionnel et un inventeur de génie. Dès son plus jeune âge, il a montré un esprit de déduction, d’analyse et de curiosité étonnante, c’est-à-dire qu’il arrive à comprendre le mécanisme de toutes les choses qui lui passaient sous la main juste en les regardant, horloge, machine, et autres mécanismes n’avait aucun secret pour lui et il savait aussi inventer des choses étonnantes. Son esprit d’analyse ne s’arrêtait pas qu’aux choses inertes car Nicholas a aussi le don rare de voir à travers les gens (pour faire simple, il est un peu comme Lightman de « lie to me », il sait lire les expressions faciales et corporelles et devine ce que les gens essayent de lui cacher, avec plus ou moins de faciliter il est vrai). Cette particularité l’a exposé très tôt aux intrigues politiques afin de faciliter les affaires de la famille quoique son père fût lui aussi très doué pour ne pas se faire entuber et plutôt entuber les autres en finesse. Vers l’âge de 14 ans, comme tous les jeune gens de l’aristocratie, Nicholas fut inculqué aux arts de la guerre, maniement de l’épée, dague, tactique militaire et etc… Il montra un talent particulier à l’épée mais aussi à la dague et il possédait également un très bon œil ce qui lui a valu de ne jamais manquer sa cible à l’arbalète ou aux couteaux de lancers. Par contre, il n’était pas doué pour la magie mais il savait au moins bloquer son esprit aux intrusions. Finalement, Nicholas était aussi un bon athlète, adepte des acrobaties, de l’escalade et du parkour (étant donné que l’art des voleurs à se déplacer sur les toits et entre les obstacles n’avait pas de nom à l’époque, je me suis permis de rentrer le nom qu’on lui donne aujourd’hui dans notre contexte).
Autre : Nicholas possède plusieurs type d’arme sur lui, j’en ferai donc une liste : - Une épée longue de 97 cm à lame droite et aux deux bords tranchant. La poignée et la garde de l’arme font penser à un aigle puisque la garde à la forme d’ailes d’aigle et le pommeau de la poignée représente la tête de cet animal.
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- Une dague, longue de 45 cm, la lame est légèrement courbée
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- Deux lames cachées sous chacun des avant bras. - Une série de 10 couteaux de lancers placés par 5 au niveau des côtes. - Une arbalète à main, de petite taille, tir précis jusqu’à 20m
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Enfin, Nicholas possède un étalon à la robe noir, muni d’une selle ordinaire, du nom de Sangraal et il est accompagné par un aigle albinos qui se nomme lui Aquila.
My life Histoire : Nicholas est né à Teirm mais il n’a pas connu grand-chose de la ville puisqu’il l’a quitté dès sa tendre enfance. Son père, à l’époque était un riche marchand mais ces échanges avec le Surda lui attira de nombreux ennuis avec l’empire, c’est pourquoi la famille quitta la ville maritime pour Aberon. Là-bas, avec l’argent qu’il avait pu sauver et les relations qu’il avait établi, le père de Nicholas, Gesufal Benevenuto ouvrit une banque et eu très vite du succès en assurant des taux de prêt intéressant et des « aides » pour le transport de marchandise. Très vite, la famille Benvenuto retrouva un train de vie luxueux et fut vite anobli. Cependant, une tragédie vint assombrir le tableau, la mère de Nicholas, Penelope, tomba gravement malade à cause de la peste ; durant le voyage qui les mena à Aberon, sa mère fut mordue par un rat et tomba malade quelques jours après leur arrivée. Elle mourra un an plus tard. La suite, et bien, elle n’est pas très existante. Nicholas a vécu la plupart du temps au sein du nid familial car la mort de la femme de Gesufal l’a rendu extrêmement protecteur envers son fils et ils ne sortaient pas souvent. Alors, Nicholas n’eut que pour amis les enfants des serviteurs qui vivaient dans la maison de leur famille. Pour couper l’ennui et intervertir avec les jeux avec ses camarades, Nicholas se mit à décortiquer les horloges de la maison pour faire des machines infernales avec les rouages, au grand dam de son père, même si ce dernier était fasciné par l’ingéniosité de son fils. Arrivé à l’adolescence, le garçon s’enfuyait dans la rue avec ses amis pour visiter la ville et bien sûr, les premiers ennuis survinrent : bataille entre enfant de rues, vol à l’étalage et visite des toits de la ville entre autres. Le père, voyant bien que son enfant brisait à chaque fois les barreaux de la cage familiale décida, bien à contrecœur, de lui apprendre la vie de noble pour l’occuper. Ainsi, se suivirent les visites diplomatiques et autres fréquentations de la haute société (limitant en même temps les escapades dangereuses dans la rue) et Nicholas se transforma vite en gentleman éclairé mais, petit filou qu’il était, il garda toujours contact avec ses anciens amis dont certains, grâce à son amitié furent connu pour leur talent dans la haute société. Pour n’en citer que deux (et surtout ceux avec qui il a gardé le plus de contact), il y a Ron Berku (clin d’œil à un manga que j’aime beaucoup à vous de deviner lequel), un forgeron de génie et Marc Saint-Laurent, un garçon bizarre fasciné par les vêtements. Nicholas avait donc deux faces : la première est exposée à la lumière du jour, aux études et à l’aristocratie et la seconde est compagne de la nuit, des fourberies et du petit peuple. Le jour, aux côtés de son père, il se montrait studieux, avide de savoir et de connaissance et la nuit, en compagnie de ses amis, il se montrait malin, l’âme d’un chef et bien heureux de connaître les petits secrets des truands qui faisaient la causette aux gosses lorsqu’ils étaient trop beurrés pour rentrer chez eux. Ce n’est que le jour où son père paya les services d’un maître d’arme pour inculquer les arts militaires à son fils que Nicholas sut qu’il était destiné à une carrière militaire. Il montra très vite des compétences exceptionnelles dans toutes sortes d’armes, surtout avec des épées et les dagues ; mais il se débrouillait aussi très bien aux combats à main nu et à l’arbalète pour laquelle il avait un œil meurtrier. Lorsqu’il fut en âge (17 ans), il participa à de nombreuses batailles contre l’Empire et se détacha par de nombreux faits d’armes et de courage et gagna les galons de lieutenant à l’âge de 21 ans, il était d’ailleurs le plus talentueux bretteur de son peloton, et il n’était pas peuplé de tapettes ! D’ailleurs beaucoup de ses amis d’enfance faisait partie de ce peloton de choc (choc aussi bien pour son insubordination que son talent et sa force) et Nicholas fut nommé à leur tête surtout car il était capable de les maîtriser. Malheureusement la guerre est sale pour tout le monde et le jeune lieutenant perdit de nombreux frères d’armes et un jour, son tour arriva. Alors qu’il patrouillait entre Petrovya et Furnost accompagné d’une dizaine d’hommes pour surveiller les rives du lac Tudosten et la forêt adjacente, le peloton de Nicholas tomba en embuscade contre les « zombies » de l’empire (vous savez les soldats qui se relèvent même après avoir été transpercé ?). Durant cette escarmouche, Nicholas ordonna à ses troupes de se retirer le plus vite possible car ils étaient en sous nombre et malheureusement, durant la fuite, Nicholas reçut une flèche qui lui traversa la jambe, ne voulant pas ralentir ses hommes, Nicholas piqua dans la forêt afin de permettre à sa troupe de s’échapper malheureusement, à peine fut-il entré dans la forêt qu’une seconde flèche vint se planter dans le dos de l’armure. Le jeune homme tomba sur le coup. Ses hommes le crurent mort, certains voulurent récupérer son cadavre mais les Impériales l’en empêchait alors ils décidèrent de revenir plus tard avec plus de soldats. Une décision sage. Si Nicholas était vraiment mort mais ce dernier ne fut qu’assommer par le choc et heureusement pour lui, les impériales pensèrent aussi qu’il était mort et décidèrent de le laisser là où il était et poursuivre les fuyards. Entre temps, une paire d’yeux observait la scène, c’était un homme d’âge mur, caché entre les arbres avec son cheval à la robe brune. Ce dernier mit un pied à terre et porta secours au lieutenant, il vérifia sa condition et comme il vit qu’il n’était qu’inconscient, il l’étendit sur son cheval, monta à son tour et galopa pour sortir de la forêt. Nicholas se réveilla dans la tente de la garnison de Furnost qu’il avait quitté il y a quelques heures. Lorsqu’il essaya de se lever, il trébucha et tomba violemment sur le sol. Le bruit de la chute attira du monde, la première personne à rentrer fut son père et le second était un parfait inconnu. Les deux hommes aidèrent le jeune homme à se relever et l’assirent sur son lit. A ce moment-là, son chef fit son apparition suivi d’un chirurgien de l’armée.
« - Alors docteur ? Votre verdict, demanda Gesufal. - Votre fils n’a … hum. - Allez-y Docteur, ne vous en faites pas pour moi, dit Nicholas même s'il préférait ne pas attendre la réponse. - Et bien, vous avez perdu l’usage de votre jambe gauche, du moins, la partie se trouvant sous le genou. C’est surement à cause de la flèche. »
Nicholas fut secoué par cette nouvelle car, il le savait très bien, cette paralysie signifiait la fin de sa carrière militaire et donc, la fin de la chose à laquelle il était le plus doué. Les discussions s’enchainèrent mais le jeune homme n’y prêta aucune attention, le père de Nicholas sortit avec le supérieur et le médecin tendit que l’inconnu s’approcha de lui et s’asseye à ses côtés :
« - Et bien mon jeune ami, nous voilà seul, je vais pouvoir faire les présentations. - … - Aaah… mauvaise nouvelle n’est-ce pas ? - Ne plus pouvoir marcher … oui, c’est ce qu’on peut appeler une Vive le jambon de nouvelle. Et sinon, vous êtes qui ? - Je suis celui qui t’a ramené ici. J’ai vu tes hommes… pas très courageux. »
L’homme commençait à agacer le jeune homme, Nicholas n’aimait pas que l’on critique son unité, mais il n’en fit rien savoir et répondit calmement :
« - Il y a une différence entre être courageux et idiot ! Nous étions dix contre 30. Même si nous sommes tous de bons bretteurs, je ne préfère pas mettre en jeu des vies inutilement. J’ai déjà fait cette erreur par le passé et je ne la réitérerai jamais. - Oui, enfin, ils auraient pu te porter secours ? »
Cet individu lui avait peut-être sauvé la vie mais là, il commençait sérieusement à lui courir sur le haricot.
« - A ce que j’ai compris, il me pensait mort, ils ont agi logiquement. Je n’ai pas à leur vouloir. Ma vie n’en vaut pas 10, quoique ce que les autres peuvent en penser. - Ton père t’a inculqué de noble manière. Moi qui croyais qu’il allait te faire pourris gâter après la mort de Penelope. - Vous… vous connaissez mes parents ? - Ah bah oui, ch’uis kiwi trop cuit, je t’ai pas dis qui j’étais. Je me présente Marco Benvenuto ! Je suis ton oncle ! »
Là, Nicholas était abasourdi, encore plus que pour la nouvelle de son invalidité. Jamais son père n’avait évoqué l’existence de cet homme mais pourtant, malgré l’air bourru de sa personne, son œil de verre et les nombreuses cicatrices qui marquent son visage, ce Marco ressemblait assez à son père. Soudain, sans prévenir, l’homme prit Nicholas dans ses bras et un silence pesant s’abattit dans la tente. Puis l’homme se releva et tendit la main au jeune homme.
« - Allez ! Viens morveux ! Rentrons. »
Nicholas se leva et son oncle l’aida avec sa jambe en prenant son bras sur l’épaule. Les deux hommes sortirent et après un adieu plutôt mouvementé avec son peloton, Nicholas, son père et son oncle chevauchèrent ensemble vers Aberon. Après la moitié du trajet, Marco s’arrêta brusquement, regarda derrière lui et dit : « - On est assez loin. » Il descendit alors de son cheval, s’approcha de Nicholas et enleva la botte de sa jambe paralysé. Avant que Nicholas ne puisse émettre quelconque protestation, Marco posa sa main sur son tibia et retira une longue et fine aiguille qui était planté au beau milieu de sa chaire. Une douleur subite s’élança alors dans sa jambe et Nicholas hurla à la mort. Son oncle laissa filer un fou rire tandis que son père, lui, fustigea son frère de tous les noms. Le jeune homme se tint la jambe de douleur… douleur ? Mais pourtant sa jambe était paralysée ? Se rendant compte qu’en réalité, ce n’était pas le cas, Nicholas explosa de rire à son tour, un rire jaune mais aussi de soulagement.
« - Bon tu vas arrêter de me lancer ces mots doux à la figure, tu vois bien qu’il le prend bien ! dit Marco avec un grand sourire. - Mon oncle, c’est à vous que je dois cet artifice ? - Oui, et avant que tu t’énerves, il faut que je t’explique, tu devais à tout pris quitter l’armée. Au moins de cette façon, tu n’aurais pas eu à déserter. - Pourquoi déserter ? Comment ça quitter l’armée ? Je pense que vous me devez des explications. Et très vite. - Ces explications, ce n’est pas à moi de te les exposer. Mais à ton père. - Père ? Que veut-il dire ? »
Gesufal resta un moment silencieux avant d’ouvrir la bouche.
« - Et bien… je t’ai caché certaines choses sur notre famille. Dans ma jeunesse, je n’étais pas un simple marchand. Je … - Oh bon dieu Gesufal ! On va pas y passer la journée ! Si tu ne veux pas le dire, je le ferai ! - Non, c’est bon Marco, je vais lui dire. Le père de Nicholas regarda son fils avec des yeux tristes, perdus dans un passé lointain qu’il aurait préféré oublier. La famille Benvenuto forme depuis longtemps… des assassins. - Et comme tu es le dernier de la lignée, n’ayant pas d’enfant moi-même, il t’incombe de continuer cette tradition. Quoique ton père s’y refuse catégoriquement. - Il n’y a aucune raison pour que notre lignée forme des assassins. Ceux de l’Empire et des Vardens se chargent très bien de ça ! - Peut-être. Mais ils ne sont pas libres de leurs actions et ils ne tuent que pour leur propre profit. Nous nous sommes toujours battus pour le peuple, sa liberté. Cette guerre est bientôt terminée selon eux ! Tu parles, ils placent leurs espoirs dans un gamin et cette guerre est loin d’être fini. Galbatorix a plus d’un tour dans son sac. Celui qu’il faut atteindre ce n’est pas lui, laissons cela aux Vardens. Nous devons éliminer ceux qui lui vénèrent un culte et y trouver des hommes de confiance qui ne sont pas encore corrompus par la folie du roi. Quand aux Vardens… ils se disent libérateur mais ils réinstalleront une monarchie sur les cendres de l’Empire et ils se battront pour obtenir le trône de l’Empire. Qui que soit les gagnants… le peuple sera perdant. Alors, au contraire, nous avons encore plus besoin de notre famille et à ce qu’il paraît ton fils est extrêmement doué pour le maniement des armes. - Mais pas pour l’assassinat. - Oh mais çà, je peux lui apprendre. Toutes les ficelles du métier n’auront plus de secret pour lui. - Peut-être. De toute manière, c’est à mon fils de décider et quel que soit sa décision, tu devras l’accepter. - Et toi aussi ! »
Les deux hommes se tournèrent alors vers Nicholas et le fixèrent du regard. Le jeune homme était légèrement gêné et la tension dans l’air entre les deux frères étaient palpables. Pourtant, Nicholas ne savait quoi répondre ; d’un côté, son père avait surement eu une bonne raison de ne pas lui raconter tout cela, pour le protéger évidemment, être un assassin n’était pas un métier facile et sans risque ; de l’autre, son oncle, qu’il connaissait à peine, semblait connaître parfaitement la géopolitique de l’Alagaësia et savait exactement de quoi il parlait. En tout cas, Nicholas devait avouer que son oncle avait raison. Si l’Empire est vaincu, il y aura de nombreux nobles qui se battront pour accéder aux trônes. L’échappatoire serait que ce soit Eragon qui monte sur le trône vu qu’il a une côte de popularité qui ne cesse de grimper. En tout cas, Nicholas ne voulait pas blesser son père alors il essaya de s’échapper de ce dilemme.
« - Je ne sais pas quoi vous répondre. Mon oncle, vous déboulez comme ça dans ma vie, m’annonçant que je dois devenir assassin et vous me faites démobiliser. Ca fait beaucoup en une journée. Et comment pourrai-je dire oui ? - Comment ? Et bien… il est vrai que je ne serai te répondre pour ça… - Moi je sais… tu as toujours été proche du petit peuple, tous ceux qui étaient sous tes ordres à l’armée sont des enfants de famille pauvre. Tu dois sûrement savoir comment cette guerre les fait souffrir eux et leur famille. Et la guerre tient. Combien ont perdu un père, un frère, un fils, si tu choisis de suivre ton oncle, tu pourras sûrement agir pour quel se termine le plus vite possible. - Gesufal… tu… - Mouai. »
Le père de Nicholas donna un coup d’éperon à son cheval et il partit devant, Marco et Nicholas lui emboîtèrent le pas et le voyage continua. Avec ces mots, Gesufal venait de donner sa permission à son fils, même s’il ne le montrait pas vraiment. Les trois hommes continuèrent ainsi leur chemin jusqu’à Aberon et durant le bout de chemin qu’il restait, Nicholas pesa le pour et le contre afin de décider si oui ou non, il allait perpétrer la lignée d’assassin. Quelques jours lui furent encore nécessaires pour décider mais finalement, il accepta la proposition de son oncle. D’ici les prochaines années, Marco allait enseigner l’art du meurtre, de la fourberie, de la discrétion et bien d’autres choses encore et pour ça, ils allaient voyager partout dans le pays. Cependant, avant de partir, Nicholas demanda à son ami Ron, le forgeron, de donner vie à une armure exceptionnelle qu’il avait dessinée un jour prit d’une folie artistique et créatrice, la plus belle œuvre qu’il pouvait faire dans toute sa vie disait le jeune homme. Le forgeron, heureux de pouvoir rendre un tel service à son ami et surtout pour lui prouver une nouvelle fois que son talent n’était pas exagéré, usa de tout son art pour créer la plus belle pièce de sa carrière. Quelques mois plus tard et après quelques retouches apportées par l’oncle et Marc, le tailleur, Nicholas put enfiler un vrai chef-d’œuvre de ferronnerie à la fois léger et résistant. Fin près pour le voyage, Nicholas partit accompagner de son oncle afin de commencer son apprentissage… et former une guilde d’assassin qu’il espère florissante et surtout, qu’elle pourra servir à rendre ce monde meilleur.
Behind the computer
(c) crédit |
PRENOM &/ou SURNOM : Florian
CELEBRITE SUR L'AVATAR : Ezio Auditore Da Firenze
COMMENT AVEZ-VOUS DECOUVERT LE FORUM ? pfff ça fait looooongtemps que je le connais ce forume, depuis sa création même mais bon, j'ai décidé de revenir rp ici ^^
CE DERNIER VOUS PLAIT-IL ? J'adore
CODE : Okay by Ash'… même pas vrai d’abord >< |
Dernière édition par Nicholas Benvenuto le 2011-03-03, 20:24, édité 4 fois |
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