Enelya est de nature très renfermée. Avant l'attaque pendant laquelle Oromis fut tué celle-ci était assez joyeuse et extraverti, mais à la mort de celui qui lui avait presque tout apprit elle s'était repliée sur elle-même comme un animal blessé. Bien qu'avec ses amis de confiance elle arrivait à redevenir celle qu'elle était avant, elle ne chantait et ne dansait plus de la même manière, comme ci une partie de son cœur s'était éteint avec Oromis. Donc, elle pouvait être son portrait craché de l'avant (comme elle l'appelait), en ayant un caractère calme mais donc normal pour la plupart des Elfes. Elle était attentive à tout et avait un esprit très perspicace. Son ouïe ainsi que tous ses autres sens, très développés grâce à son ascendance d'Elfe et à Oromis lui permettait d'être très sensible et prête à aider n'importe quoi, ou qui, que se soit un animal, un arbre, un humain. Elle ne se mettait en colère que très rarement et mieux valait ne pas être près d'elle à ce moment là. Le reste du temps, elle était comme sans humeur, toujours de la même froideur glaciale, comme un détachement complet. Elle aimait transmettre ce qu'elle savait sauf ce qui concerne les dragonniers et leurs dragons, elle adorait aider les autres à comprendre et utiliser leurs compétences.

Enelya est blonde, mais pas du blond presque blanc qu'on la plupart des Elfes. Le temps passé dehors à écouter la nature, s'entrainer, dormir, bref quasiment tout son temps, avait fait prendre à ses cheveux une couleur d'un blond presque châtain. Elle portait ses cheveux long jusqu'au milieu du dos, ils étaient lisses et pour combattre, elle les attachait dans une grande tresse avec un lacet de cuir qui lui permettait de ne pas être gênée.
Elle était svelte comme n'importe quel Elfe et grâce à Oromis elle égalait bien des gens de son peuple, homme et femme confondu, en tout ce qui était un temps soit peu physique. Elle n'avait pas de ces gros muscles que les guerriers sont fiers d'exhiber partout. Elle avait des muscles "allongés" qui ne nuisaient pas à la grâce de sa silhouette mais plutôt l'enjolivaient.
Elle avait la peau pâle, des lèvres d'un rose léger ni trop grosse ni trop petite et des oreilles pointues comme la majorité des Elfes.
Cependant ses yeux étaient bizarre. Il n'y avait pas d'autre mot. Elle était née avec des yeux verts, du moins étaient-ils vert sur le seul fairth qu'il lui restait d'elle plus jeune. Mais au fil des jours ses yeux étaient devenus d'un bleu plus foncé se rapprochant du gris et du noir, comme révélateur de sa personnalité qui changeait.. A la mort d'Oromis ceci, qui avait reprit une couleur mi-verte mi-bleu, avait prit une teinte noir, pleins de larme et de haine. Maintenant ses yeux s'éclaircissaient vers le violet, sa couleur fétiche ainsi que celle de son dragon pendant qu'elle s'obligeait à ne pas rester enfermé dans son mutisme et à aller aider les Elfes..

l'Arc est son domaine de prédilection. Dès ses débuts elle sut que c'était l'Arme, avec un grand A, qui lui conviendrait le mieux. Malgrès la distance toujours plus grande ses flèches ne manquaient jamais leurs cibles. Elle était parmi les meilleurs tireurs de son peuple, si ce n'est pas la meilleur. Elle affectionnait l'épée mais plus par nécessité, en combat aérien, en combat singulier, elle n'allait pas sortir son arc ! Rhunön lui avait fait forgé une épée elle-même. Celle-ci était d'un gris presque blanc pour la lame, la poignée et la garde étaient par contre d'un violet profond et beaux, sertie d'une superbe pierre précieuse violette elle aussi contenant énormément d'énergie. Sa magie était sa meilleure arme, après son arc, elle avait une énorme source d'énergie qui lui permettait de lancer beaucoup de sort, (ainsi que pas mal de joyau caché sur elle avec de l'énergie dessus). Mais ceci représentait également sa faiblesse, avec toute son énergie, et trop de compassion, elle guérissait tout ceux qu'elle pouvait et s'affaiblissait sans s'en rendre compte lors de grandes batailles. Elle n'avait pas une souplesse légendaire ce qui la désavantageait par rapport à certains elfes qui jouaient la-dessus mais contre un humain ça ne la gêner pas du tout.

Enelya est née au abord de la forêt du Du Weldenvarden. Sa mère avait choisit de s'installer ici pour faire le deuil de son mari, disparu mystérieusement à l'autre bout de la forêt. Elle avait donc choisit de s'établir au complète opposé, comme pour éviter la chose qui lui avait enlever son mari. Enelya était donc née ici, dans une maison que sa mère avait chanté dans un beau chêne. Elles avaient beaucoup de place, la maison était belle, spacieuse et très lumineuse. Enelya passa 15années tranquilles dans cet endroit. A 15ans, elle pleura pour la première fois d'être seule ici, coupé des autres Elfes comme des bannis. Elle savait maintenant pourquoi sa mère avait choisit de vivre ici, et même si elle était d'accord avec le principe, elle trouvait que ça avait assez duré et qu'elles pourraient rentrer vers les autres Elfes. Mais sa mère ne le voulait pas, ne pouvant oublier son mari. 15 autres années passèrent. A son 30ème printemps, elle savait tout ce qu'il est possible de savoir sur la nature, sa mère lui avait apprit à chasser et lui avait enseigné sa passion pour le tir à l'arc. Elle tirait plus vite et plus loin que la plupart des Elfes de son age, tout sexe confondu. N'ayant que ça à faire de ses journées elle passait des jours à tirer sur des cibles de plus en plus loin, et à chanter pour les arbres et les plantes environnantes. Sa mère ne connaissait rien à la magie, aussi ne lui apprit-elle rien dans ce domaine ce qui ne les empêcha donc pas de manger de la viande.
5années plus tard, elle se leva comme chaque matin avant sa mère, mais elle eut beau attendre midi, sa mère n'apparaissait pas. Elle finit par aller voir dans sa chambre et eut un mouvement de recul en ne l'y trouvant pas. Se demandant si celle-ci était sortie, Enelya chercha partout, utilisant son instinct de chasseuse mais sans rien trouver. Au bout d'une année entière de recherche elle finit par s'avouer la vérité : sa mère avait disparu, tout comme son père autrefois. Cela faisait un moment qu'elle avait cesser d'y croire mais continuait de la chercher. Elle avait 36ans et était orpheline. Détruite de l'intérieur, à la fois triste et énervée, Enelya fit ses bagages. Elle appela un cheval elfique et y posa tout ce que sa maison contenait (hormis les meubles) dedans. Elle s'assit dessus et partit. Elle ne se retourna qu'une fois, une seule pour voir tout ce qu'elle laissait derrière elle, en pleurant.. Au bout d'une journée entière à pleurer ses larmes se tarir. Elle fit faire une pause à son cheval, le libéra de son paquetage et le laissa filer où bon lui semblait. Elle dormit mal. Quelques jours identiques passèrent quand elle arriva enfin au porte d'Ellesméra. Son gardien la laissa rentrer et Enelya alla demander audience à sa reine. Elle lui raconta tout, du début à maintenant et Islanzadi l'accueillit en lui offrant une maison chantée par elle dans un énorme chêne, dont elle ne se servait plus. Elle s'installa, époustouflée par tout ces elfes, cette grandeur et tout ce qui caractérisait une ville Elfe, elle n'avait jamais vu que sa mère dans sa vie, aussi était elle en extase devant ce paysage qui lui semblait magique..
Des jours passèrent, qu'elle passa à la zone d'entrainement à parfaire ses connaissances en arts martiaux et à l'épée et à épatée bon nombre d'elfe de sa force. C'était surtout à l'arc que les autres Elfes l'idolâtrait comme si elle était la Déesse de l'Arc. Elle en riait, retrouvait sa joie de vivre.
A 50 ans, des soldats de l'empire s'approchèrent de la lisière la plus proche avec une ombre à leur tête. Il avait une dizaine de cadavre d'Elfe, vieux et pourtant pas abimé. Les elfes qui assistaient à ceci était caché, mais l'ombre parla, il savait qu'on l'écoutait. Il dit : « Voyez, vous n'êtes pas invincibles, ces êtres sont votre peuple et ils sont morts par nos mains ». Ils repartirent un sourire sadique aux lèvres. Enelya courut voir les cadavres.. Il y avait sa mère enlaçait avec un autre Elfe qui lui ressemblait.. Alors ils les avaient kidnappés et tué ensuite ?! Enelya passa une main dans les cheveu de son père, une haine profonde l'empêchait d'être trop triste, désormais, elle se jura que cet ombre DEVAIT mourir. Cependant elle ne voulut pas se laisser guider par un sentiment aussi néfaste que le désir de vengeance.. Aussi fit-elle son deuil.. en courant dans la forêt. C'était bizarre, mais c'était se qui la libérait, lui permettait de ne pas devenir folle quand quelque chose la bousculait de l'intérieur.
C'est pendant l'une de ses longues sorties, pendant laquelle elle avait choisit de s'établir pour camper dans les racines d'un arbre énorme que bizarrement elle ne connaissait pas. En se réveillant le lendemain elle trouva une drôle de pierre d'un violet envoutant ciselée de drôle de dessin comme des plantes grimpantes. N'ayant pas vécu avec des Elfes, elle ne connaissait pas grand chose sur les dragonniers, juste les grandes lignes de l'histoire officielle. Elle rentra chez elle et alla montrer sa découverte à la reine, trouvant ceci bizarre. La reine eut un frisson de surprise en découvrant la pierre. « Garde la précieusement » lui dit-elle, « un dragon en sortira ». Aussi heureuse que surprise Enelya courut chez Oromis, certes ce dragon ne naîtrais peut-être pas pour elle, mais elle voulait tout savoir sur eux. Il lui raconta l'histoire en détail, chaque jour une demi-journée, il lui dit absolument tout du premier dragon jusqu'à maintenant. Cela prit plusieurs années. Au bout du compte, elle finit par penser que l'œuf n'éclorait pas pour elle. Déçue elle choisit de le ramener la où elle l'avait trouvé.
Arrivé près de l'arbre, elle l'y déposa et commença à se retourner. Les craquements retentirent. Aussi vive qu'un feu follet elle se retourna, assista à la naissance du dragon et lui toucha la tête. Sa marque apparu. Le dragon était violet évidement et désorienté. Elle le porta jusqu'à chez Oromis, fière. S'ensuivit des années d'éducation qui se comptaient par dizaine, n'étant pas pressé par le temps. Elle finit par ne plus rien avoir à apprendre, cela faisait un an qu'elle stockait de l'énergie, dès qu'elle le pouvait, dans le pommeau de sa nouvelle épée de dragonnier, ou même dans les deux minuscules pierres violettes qui étaient à chaque bout de son arc. Elle avait des joyaux à sa ceinture, dans ses bottes, sur ses dagues, et à une bague, donné par Oromis, qui pouvait contenir plus que toute ses autres pierres précieuses réunis!
Elle partit, ne se dévoilant pas aux yeux de tous, seulement à la ville où régnait l'Ombre. Elle savait que rare était ceux qui pouvait espérer vaincre une Ombre, mais elle était déterminée et prête à tout pour venger ses parents. Au cours d'un long combat aussi bien de magie que d'escrime elle l'emporta. Elle ne raconta jamais les détails de sa victoire, ne voulant plus ressasser le passé, disant que la page était tournée. Elle rentra à Ellesméra heureuse. Elle y resta pour veiller sur la forêt, avec quelques autres Elfes, quand la reine et Oromis partirent à la guerre. Elle sentit sa mort. Comme si son cœur se brisait encore. Instinctivement elle savait qui était mort, et une vague de désespoir l'envahit. Si Oromis ne tenait qu'une bataille, comment elle, son élève ferait ? Elle était anéantie. S'ensuivit de longues années pendant lesquels elle se morfondit dans son coin, tout en s'entrainant seule, ne voulant pas perdre sa seule chance, bien qu'infime, de venger son maitre. Puis la reine vint la trouver, en personne. Elle lui annonça la mort de Galbatorix, Enelya n'en éprouva finalement aucun réconfort, cela ne lui rendrait pas Oromis..La reine finit par lui faire reprendre goût à la vie et , à 116ans, on peut dire qu'elle était une dragonnière heureuse. Le lien qui l'unissait à sa dragonne était indestructible, elle aimait passer des heures et des journées sur son dos. Elle aidait les Elfes à se battre maintenant, contre ce nouvel envahisseur inconnu qui avait reprit le pouvoir et ne comptait pas le laisser gagner ne souhaitant à personne sa propre histoire.. Elle continue sa route, ses batailles en espérant sauver des innocents.