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Feuille de personnage de Loön

Histoire :

Je ne sais pas vraiment qui est ma mère, ni ou je suis née. Tout ce que je sais sur ma toute petite enfance c’est celui qui m’ a élevée, Esoy, qui me l’ a racontée. Un des jours les plus froids de l’ hiver, quelqu’un avait frappé a sa porte. Mécontent d’avoir été dérangé il avait fini par aller ouvrir. Lorsqu’il avait regardé à l’ extérieur il aurait vu une silhouette partir en courant. Curieux, il voulut voir qui avait osé le dérangé et était sorti ... enfin avait essayé car ses pieds avaient heurté un petit corps, le mien. Il m’ avait recueillie et élevée en voyant la lettre de la main de ma mère dont il aurait reconnu l’ écriture, ce qui me parait étrange car il ne sait pas lire … Il m’ éleva donc comme une servante et n’ hésita pas a me rabaisser a toute les occasion. Il me disais que ces humiliation m’ empêchaient de devenir une incapable ou une fille de joie comme l’ était ma mère. Je supportai ses colères sans broncher pour éviter qu’il ne me frappe. Lorsque je n’ en pouvait plus, je me réfugiais dans la foret de la Crête, là ou il n’ oserai jamais s’ aventurer. Il y avait pas loin de là une clairière et une petite grotte que j’ avais découvertes, et dont j’ avait fait mon refuge secret. Là, ou bien je pleurais mon malheur et ma tristesse, ou bien je me battais contre les arbres avec un bâton. Un jour, au lieu de me rendre dans la claie, je suis allée jusqu'à Therinsford, il y a deux ans environ. Le voyage de la ferme jusque là m’ a pris une journée et une entière, sans m’ arrêter. Mais la rage m’aveuglait et je suis arrivée vidée de ma colère au centre ville. Enfin bon c’ est Haberth le marchant de chevaux qui m’ a rendu ma conscience au moment ou je l’ ai violemment percuté, me rappelant que tout être humain possédant des yeux en état de marche se devait de s’ en servir pour savoir ou il allait… bref il m’ a demandé la raison de ma colère et après un racontage de vie et un demi assassinat d’ Esoy par mes mots il m’ a dit qu’il cherchait une apprentie pour l’ aider a s’ occuper de ses chevaux. Trop heureuse de faire autre chose que la vaisselle et le ménage, et me souciant peu des conséquences de mes choix, j’ai accepté. Il m’a montré comment contenter et comprendre ces belles créatures, ainsi qu’il m’a enseigné l’art et la manière de l’équitation, allant de monter et harnacher un cheval à le débourrer et à le dresser, quoique sommairement car je n’ ai passé que 3 merveilleux mois avec lui. En échange de quelques menus services chez lui (dont de l’aide au ménage) il me payait un peu, ce qui me permit un jour de m’offrir une belle bourse, un sac en toile et plusieurs nouvelles tuniques superbes ainsi qu’un ensemble, car les autres étaient devenues trop petites. Il me restai encore toute l’ après midi de libre ce jours la et je décidai d’ aller voir Feu-de-Neige, le nouveau poulain de maitre Haberth au fort potentiel compétitif et reproductif lorsqu’un grand cri me glaça le sang « Loön ! Viens ici petite peste ! » C’était Esoy qui m’avait retrouvé ! Il ne manquait plus que lui …. Je me hâta de prendre la fuite vers les écuries dont je n’étais plus loin mais avant, j’ allais essouffler un peu le gros sanglier « Loön arrête toi tout de suite ! Arrêtez la arrêtez la ! » Criait il Moi je riait bien car je savais d’avance que personne ne me courrait après, ce serait bien mal me rendre mon aide durant la tempête d’ il y a deux semaines. Je continuai donc de courir, zigzaguant parmi les étalages du marché de Therinsford jusqu’a ce que mon cher père soit a bout de souffle. Je me faufilai dans une ruelle, qui débouchait devant les écuries. Veillant à ce qu’ Esoy ne soit pas derrière moi je retournai dans ma chambre, au dessus des stalles et posa mes achats sur mon matelas de paille. Malheureusement, au grand désespoir de Haberth il a fini par me retrouver et par me ramener chez lui … Je crois que je n’ai jamais reçu une plus violente correction de ma vie … Et il est devenu pire au fur et a mesure que je devenais une femme… Je n’avais hérité de lui que ma (légère) tendance a piquer des violentes crises de nerf et a taper les gens avant de discuter même si je me contrôlait beaucoup mieux que lui et savoir que je ressemblai autant à ma génitrice le mettait dans des rages terribles… Il en arriva même à me reprocher ma poitrine, et me priai de l’enlever immédiatement, ce que je ne pouvais pas faire. Le pire dans tout ça, c’est qu’Esoy ne semblait pas conscient que toute fille devenait une jeune femme à un moment ou à un autre … Ces crises, je les supportais toujours, jusqu’à ce soir. Le repas se passa comme d’ habitude, lui se plaignant d’avoir dut m’éduquer durant toute ces années pour que je m’enfuies a la première occasion venue « tu penses encore à Therinsford ? » demandais-je, insolente « J’ai sué sang et eau pendant prés de 15 ans pour t’inculquer les bonnes manières et voila comment tu me remercie de toutes ces années » gronda t-il « J’ai sué sang et eau pendant toute ma vie pour te nourrir, tu me traites comme une esclave alors que je suis ta fille ! Je veux me reposer un moment et vois comment tu m’as remercié ! Tu n’arrête pas de me punir pour tout et pour rien ! Pourquoi ? Seulement parce que je suis née ! Tu n’as pas honte ? Ma mère m’a confié à toi pour que tu prennes soin de moi, pas pour que je sois ta servante ! Je te rappelle que je suis une humaine pas un brave toutou à son mémaître ! » Je sus que j’avais visé juste lorsque je vis son visage rougeaud de colère virer au cramoisi « Sors de chez moi fille indigne ! Et n’y reviens jamais ! Ne me demande pas de dot ni d’héritage car tu n’en auras pas, ingrate ! » Hurla t-il si fort que les murs tremblèrent « Bah de toute façon tu ne m’en aurai jamais donné ! Et puis regarde-toi ! Qu’aurais-tu à offrir à quelqu’un ? Tu n’as même plus de cœur ! » Curieusement j’étais resté étrangement lucide durant cette altercation, et je ne me fit pas prier pour partir. Je me rendis dans la grotte où je récupérai mon argent et deux tuniques que je fourrai dans mon sac. Une fois le sac sur mes épaules, je pris mon bâton et m’enfonça dans le noir obscur de la nuit dans la Crête, la ou j' étais sure d' être tranquille

Nom :

Tn'regs

Situation familiale :

toute seule T_T

Nombre d'Eldunari :

0

Song thème :

Groupe :

Nom dragon/ dragonnier :

Magie :

Non

Signe(s) particulié(s) :

Un grande cicatrice sur mon poignet droit, c’ est une marque de brûlure que j’ ai depuis longtemps, on croirait le dessin d’ un dragon ou bien d’ un oiseau a cornes.

Surnom :

Caractère/ tempérament :

Moi je suis assez timide et j’ai tendance à me mettre en retrait au profit des gens qui me sont chers… quand j’ai le temps de réfléchir je peux être une vrai mine d’or. Par contre je suis susceptible et quand je m’énerve j’ai tendance à taper tout ce qui bouge. Malheureusement pour moi « tout ce qui bouge » est souvent plus fort et je ne réussis qu’a me faire mal et a m’énerver encore plus… Je dis rarement ce que je pense mais quand je fait confiance ou que j’aime quelqu’un, j’ai une certaine tendance a foncer tête baissée pour aider cette personne quitte à me mettre moi-même en danger … Je mens comme je respire avec une certaine tendance à oublier mes mensonges, comme ça m’arrive de ne pas faire attention ou je vois, et souvent, bah paf la porte, paf l’ arbre ou bien paf le meuble… c’ est pas ma faute si je suis distraite …

Physique :

Je suis assez grande pour une humaine (1 mètre 75) , plutôt fine ( privations oblige …) mais j’ ai un assez bon contrôle de mon corps relativement musclé. Il parait que je suis mignonne avec mes soit disant beaux yeux bleus tirant sur le vert et ma tignasse rousse. Mais bon, je n’y crois pas trop. J’ai aussi des cils épais, un nez étroit et une bouche un peu trop grande, enfin c’est mon avis sur la question. Si mes oreilles paraissent pointues c’est juste un effet d’ optique : j’ai des oreilles rondes comme tous les humains.

Relation(s) :

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